LA MINUTE FEMINISTE (part 1)

Un psychologue bouffi d'orgueil et de certitudes , le genre qui pensait avoir tout compris de la vie , a prétendu un jour que les hommes venaient de Mars et les femmes de Vénus . Je propose qu'on l'encule .

Si dès leur plus jeune âge , tandis qu'elles jouent à bercer un poupon en attendant la sonnerie du mini-four de la kitchenette équipée de l'école maternelle , certaines femmes formulent le projet de vie fabuleux de se dégotter un pélot attentionné , docile et vaguement friqué afin de se faire entretenir et consacrer leurs plus belles années à torcher des ptits culs pleins de merde , organiser des réunions tupperware , récurer du vomi entre les lattes du parquet , arpenter les allées d'Ikéa ou du Carrouf avec le journal des promos , regarder refroidir des cupcakes , tester le dernier Dyson , arroser des dindes et repeindre les volets d'une baraque de lotissement en écoutant du Céline Dion , ce n'est pas le cas de toutes .

Si d'aventure une femme choisit de s'épanouir dans le travail , d'être libre et indépendante , ou juste de s'assumer , c'est-à-dire de ne se soumettre à aucun autre être humain , et surtout pas à un gros enculé de macho qui , sous couvert de quelque aberration pseudo-religieuse rescapée du Moyen-âge , l'obligerait à baisser les yeux devant le mâle dominant telle un esclave devant son Maître , voire à se planquer derrière un drap sous le prétexte parfaitement surréaliste de ne pas aguicher d'autres gros enculés de machos apparemment incapables de tenir leur bite dans leur froc et leur esprit propre , il n'est pas rare , après une journée type au bureau , journée durant laquelle elle aura bouclé la même quantité de taf que ses collègues burnés de même échelon , et ce pour un salaire inférieur , un respect moindre , et la perspective d'une ascension professionnelle aussi fulgurante que celle d'une Lada en bas d'une colline , il n'est pas rare donc , qu'elle ait juste envie de rentrer se larder comme une bouse sur le canap avec une bière , et de se coller la main dans le froc en rêvassant au cul bombé du ( de la ) stagiaire de la compta pendant qu'une tierce personne s'active à la préparation d'un dîner .

Si l'on considère l'attitude de certaines jeunes femmes , qui consiste à tout miser sur leur cul pour lever un vieux laideron plein de thunes afin de se mettre à l'abri du besoin , comme franchement dégradante et honteuse pour l'ensemble de la gent féminine , si l'on peut même très objectivement l'apparenter à de la prostitution consentie , comment qualifier l'improbable crédulité de l'heureux élu ? Comment un gros porc à la chair flapie , au regard baveux dégueulasse , au crâne tacheté parsemé de touffes filasse et au charisme proche de l'huître peut-il sérieusement s'imaginer séduire une bombasse autrement qu'en dégainant son Mont blanc pour signer des chèques ? Ne peut-on pas déceler dans cette situation une sorte d'équilibre et de sacrifice mutuel ? Et pourquoi , lorsqu'on inverse la situation en évoquant la tentative d'un jeune toyboy à l'affût d'une vieille pouffiasse friquée , c'est immédiatement le comportement de la vioc qu'on estime à gerber ?

à suivre ...